Zéro Pointé !...

 

Le catastrophique film documentaire Zéro et sa tournée 'triomphale' méritaient bien une petite page...

Par extension, le "Zéro Pointé !" sera attribué à tout enquêteur qui aura fait un travail poussif, biaisé ou partisan.

 

 

 

 

 

ZeroBubbole

Suite à la sortie du film "Zéro" en Italie, le groupe de debunking italien undicisettembre (onze septembre) a proposé une étude critique du film, ZeroBubbole, montrant que le nombre de gaffes, approximations, erreurs, voire manipulations dépassait le rythme moyen assez hallucinant d'une par minute ! Pas mal pour des auteurs qui prétendent avoir enquêté pendant plus de deux ans !!!

 

En enlevant la musique et les effets spéciaux, autant dire qu'il ne reste plus rien du film après avoir lu ZeroBubbole.

 

Soulignons que les membres du collectif undicisettembre ont des compétences très variées et complémentaires, allant du pilote de ligne à l'ingénieur en passant par des journalistes, des chimistes, des traducteurs, etc... Cela rend d'autant plus fiable et pertinente leur analyse.

 

Je vous propose ici la version version française 'pocket' de leur étude, mais une version en iatlien plus détaillée est disponible sur le site undicisettembre : à ne pas rater...

 

 

Zéro Pointé Pocket peut être téléchargé dans la rubrique Ressources (Documents et rapports...)


Ne vous privez pas d'en faire la pub et/ou de le diffuser !!

 

 

 

 

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Un canular ?

A lire les propos tenus par les auteurs de "Zéro" dans la presse française, tout ça fait vraiment penser à un gros canular.

Tout ceux qui ont lu ZeroBubbole penseront surement comme moi que les auteurs vont annoncer d'ici peu que tout ça n'était en fait qu'une farce... Il ne peut pas en être autrement !

 

 

Quelques citations des auteurs interviewés dans la presse française, suivies de mes commentaires...

 

Ici : http://www.lagenda.net/stetienne/agenda/agenda344_web.pdf

Nous avons enquêté à Rome, dans un laboratoire qui mène des recherches sur la fission nucléaire

Et le mouvement des planètes non ? Parce que l’astrologie aurait sûrement été d’un grand secours !

Autrement dit, les auteurs sont allés voir des spécialistes en fission nucléaire mais aucun en calcul de structures ! Comme aucun n'intervient dans le film et vu les inepties racontées tout du long, je m'en doutais... mais là c'est confirmé ! Incroyable mais vrai...

Le film ne reconstitue que 5 % du travail d’investigation que nous avons mené. 95% de notre travail n’est pas montré dans le film.

A voir ce qui a été sorti (les 5 %), il vaut mieux effectivement que tout le reste soit bien gardé au fond d'une oubliette...

 

 

Là : http://www.leprogres.fr/fr/temps-libre/article/385223,194/11-septembre-les-zones-d-ombre.html ou là
http://www.leprogres.fr/fr/temps-libre/article/402236,194/Franco-Fracassi.html

C'est vrai que nous avons opté pour le langage hollywoodien pour monter ce documentaire, afin de faire passer notre message au plus grand nombre. Mais le fond est plus important que la forme. 117 personnes ont travaillé sur ce documentaire.

Incroyable mais encore vrai ! 117 personnes pour pondre ce gloubi-boulga… Heureusement que le ridicule ne tue pas !!

Et le fond est plus important que la forme !... Dans "Zéro" de toute façon, la forme est tout aussi catastrophique que le fond : des vidéos annoncées qui ne sont pas les bonnes (Point 8 de ZeroBubbole), des séquences montées à l'envers (Point 38) et pour les témoins des noms mal orthographiés, des qualifications erronées...

 

Avec "Zéro" les 'réalisateurs' Franco Fracassi et Francesco Trento viennent de démontrer qu'ils sont les Laurel et Hardy de l'investigation... et Giulietto Chiesa (le 'scénariste') leur guide spirituel !

 

 

 

Non vraiment, tout ça est organisé pour une caméra cachée, ce n'est pas possible autrement !!!

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Projection de Zéro sur Montpellier...

Le jeudi 28 mai 2009 avait lieu à Montpellier une projection du film Zéro au cinéma Diagonal à 20 heures. La soirée était conjointement organisée par Reopen et Les amis du Monde Diplomatique. Environ deux cents personnes étaient présentes d'après les organisateurs, c'est vrai que la salle était assez bien remplie.

 

La soirée s'est déroulée en deux temps : d'abord la projection de Zéro puis celle d'un court documentaire reprenant différentes interviews de reopenistes à la télévision. Bien sûr, celle d'Harrit sur la TV néerlandaise figurait en bonne place. La projection des films s'est déroulée de 20h20 à 22h45 environ.

 

Il faut reconnaître que le film "marche" plutôt bien en salle : les pitreries de Dario Fo font mouche... Le montage est assez efficace. Malheureusement tout ça n'est que du vent puisque le fond reste catastrophique (voir plus haut).

 

Je suis bien sûr intervenu pour dire tout le mal que je pensais du film sur le plan scientifique. Ayant eu la politesse de me présenter et de dire ce que je faisais dans la vie, l'intervenant me succédant, un professeur d'université que je n'avais le 'plaisir' de connaître, s'est immédiatement insurgé en m'accusant "d'argument d'autorité" tout en mettant lui-même en avant sa fonction... Il s'est aussi démené comme un beau diable pour expliquer que tout ce que je pourrais avancer n'était que "détail" et que le 11 septembre ne devait être pris que dans sa globalité... :-/

 

Par la suite, beaucoup d'interventions, et notamment celles assez longues du réalisateur (qui a reconnu des contradictions dans le film) ont essentiellement porté sur ces considérations géo-politico-médiatico-stratégiques...

 

Lorsque j'ai pu reprendre - enfin - la parole j'ai bien sûr réfuté totalement l'argument d'autorité que l'on me prêtait en expliquant que cela faisait maintenant plus de six mois que j'invitais les gens à aller dans les labos de recherche de génie civil pour discuter, y compris le mien. La seule personne qui est venue n'est pas membre de l'association Reopen, bien que sympathisante. Présente dans la salle, elle a alors pris la parole pour me reprocher de ne pas avoir répondu dans les 2h30 de temps (de 11 h à 13h30 et sans manger !) à toutes ses questions, voire de les avoir éludées notamment sur le WTC 7... Ayant enregistré notre conversation, avec mon accord et pour un usage privé, elle s'est même proposée de communiquer cela à tout le monde comme 'preuve' de ma mauvaise foi !...

Il est vrai que discuter entre deux personnes qui parlent des langages différents est parfois difficile et je suis parfois surpris par les questions qui me sont posées... certaines m'ont peut être pris de court, j'avoue que je ne me rappelle plus trop, par contre nous n'avons pas évoqué le WTC7 en détail, ça j'en suis sûr, puisque nous nous sommes quittés en nous disant que ce serait pour une prochaine fois. De plus, le site a quand même pas mal évolué depuis son lancement et notamment la chute 'très verticale' des tours a été expliquée dans la FAQ. Un sujet qui avait fait débat ce jour-là si je me souviens bien. Quoiqu'il en soit, vu la complexité du cas étudié, je n'ai jamais prétendu avoir réponse à toutes les questions et surtout pas dans la minute... Par contre, les bêtises avancées par les scientifiques de la conspiration se voient, elles, très vite...

 

L'argument d'incrédulité a par ailleurs beaucoup été avancé dans la salle... Il n'est bien sûr pas recevable. Ce n'est pas parce que les gens ne croient pas à la version scientifique que les scientifiques essayent de les entourlouper ou sont les pires des salauds.

Un exemple : prenons deux poutres soutenant deux planchers identiques, une en bois, l'autre en acier... D'après vous, quelle est la poutre qui résistera le mieux à un incendie ?

 

Un indice...

 

qui l'eût cru ? et pourtant...

 

Les traditionnels poncifs ont été évidemment de sortie avec notamment les rituels "à qui profite le crime ?" ou, je cite, "Bush est un imbécile". Plus étonnant, une autre personne a évoqué Galilée... Je dois dire que j'ai trouvé cet exemple assez savoureux car Galilée essayait justement d'imposer la science face aux croyances religieuses. Pour le cas qui nous occupe, l'intervenant n'a manifestement pas compris où se trouvaient les scientifiques ! La religion voulait dicter au célèbre astronome le géocentrisme, aujourd'hui, des stratèges politico-médiatico-philosophes veulent nous infliger une mécanique des structure totalement invraisemblable pour expliquer l'effondrement des tours... Heureusement que l'inquisition est derrière nous !! :-))

Les 600 signataires architectes ou ingénieurs de la pétition de Gage ont aussi été évoqués. J'ai bien sûr précisé que dans le lot, très peu faisaient du calcul de structures et que dernièrement l'un d'entre eux, français, m'avait écrit pour regretter de n'avoir lu bastison avant de signer la pétition de Gage...

 

Au bout de 45 minutes, voyant qu'aucune question technique ne serait réellement abordée (bien que constituant au moins 50 % du film) j'ai quitté la salle. Une stagiaire de mon laboratoire était également présente : elle avait été intéressée par la discussion du jour autour de la machine à café. Son stage démarre sur les chapeaux de roues ! Un autre collègue devait se joindre à nous mais n'a pu finalement se libérer. Le connaissant, et vu le déroulement de la soirée, il vaut mieux qu'il ne soit pas venu : il aurait rué dans les brancards...

Mon but étant essentiellement de ne pas envenimer un débat déjà très passionné, j'ai insisté en partant auprès de deux membres locaux de Reopen pour qu'ils viennent discuter, dans mon labo, dans une atmosphère calme et sereine. J'espère qu'ils saisiront la perche...

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

4 Vérités (et plus) sur le livre d'Eric Raynaud

Dans son livre intitulé « 11 septembre : Les Vérités cachées », Eric Raynaud se propose de nous ouvrir les yeux sur les événements du 11 septembre 2001.
Il prétend ainsi révéler ce que la terre entière nous cache et que seuls quelques valeureux truthers ont réussi à découvrir à force de courage et d’obstination.

 

ANALYSE CRITIQUE COMPLETE DE L'OUVRAGE

 

 

Deux perles parmi d'autres, extraites du gloubi-boulga et évoquées dans cette analyse...

 

Citation (page 13 du livre) : « Avec la somme de données, d’études, de témoignages indiscutables et de communications scientifiques – entérinées – dans toutes les disciplines intéressantes pour comprendre l’incompréhensible du 11-Septembre, il est tout à fait clair que le Mouvement pour la vérité possède aujourd’hui un arsenal impressionnant pour démonter la version officielle des événements »...

Un mensonge incroyable ! Rétablissons tout de suite la vérité : AUCUNE communication scientifique « entérinée » n’est venu corroborer les délires conspirationnistes.

 

Citation (page 283 du livre) : « Chapitre 9 : La bombe de Niels Harrit »...

L’auteur confond explosifs et pétard mouillé !! L’article de Harrit et Jones a été éreinté par toutes les personnes un peu qualifiées qui s’y sont penchées dessus : erreurs de méthode, expériences non reproductibles, conclusions abusives…

Ajoutons-y les conditions assez rocambolesques de sa publication et nous avons là un papier qui n’aurait jamais dû être diffusé en l’état, comme les tristement célères articles portant sur « la mémoire de l’eau » ou « la fusion froide ».

 

 

 

Après lecture des éléments techniques proposés par l'auteur, voici la conclusion de cette critique :

 

Nous le voyons, étant donnée la somme d’erreurs et contre-vérités techniques contenues dans ce livre, nous pouvons sérieusement douter des compétences et/ou de l’objectivité de l’auteur pour mener son enquête.

Loin de fournir au lecteur l’occasion de se forger sa propre opinion, il ne lui offre qu’un point de vue biaisé et partisan, n’évoquant même pas les très nombreuses réfutations techniques qui ont été fournies sur les assertions foireuses avancées.

 

Disons-le clairement, c’est tout le contraire d’une enquête rigoureuse :
• soit Eric Raynaud n’a pas trouvé ces réfutations qui circulent partout sur le net (qu’il encense dans son livre), et cela relève alors d’une incompétence rare…
• soit il n’a pas jugé bon d’en faire état, et venant de la part de quelqu’un qui vend des « vérités » scientifiques qu'il n'a manifestement pas la compétence d'évaluer, c’est une faute professionnelle.

 

J’aurais sûrement pu écrire encore beaucoup de pages recensant les affirmations sans preuves et les erreurs grossières commises… Franchement, je n’en ai ni le temps, ni l’envie. Mais certains peuvent s’y essayer en s’armant de beaucoup de courage : quasiment chaque page mériterait un commentaire !


Pour conclure, rappelons la maxime d’Eric Raynaud :

 

« La science reste la science, et personne ne peut aller contre,
y compris avec la plus totale mauvaise foi. »


Je ferai donc mienne celle de l’astrophysicien Evry Schatzman :

 

« Si la malhonnêteté intellectuelle n’est pas un délit,
il est indispensable et il n’est pas diffamatoire de la dénoncer… »


 

 

EDITION DU 12/09/2009

 

Suite au débat d'hier soir, sur le plateau de l'émission de Franz-Olivier Giesbert, un petit commentaire...

 

Je regrette qu'Eric Raynaud n'ait pas eu plus le loisir de s'exprimer, il avait des choses vraiment intéressantes à dire : la nanothermite, les 850 avec Gage... et puis la nanothermite et les 850 avec Gage... et aussi la nanothermite et les 850 avec Gage ! Dommage effectivement qu'il ait été interrompu dans sa brillante démonstration.

 

Mohamed Sifaoui l'a certes un peu coupé :-)), mais sur le fond, je dois dire qu'il avait entièrement raison. Le simple fait qu'Eric Raynaud n'ait eu à la bouche que le mot nanothermite et cet article foireux, montre sa méconnaissance incroyable du dossier.

 

 

Comme Mohamed Sifaoui n'a pu lire l'intégralité de la lettre que je lui ai envoyée, je la reproduis ici in extenso :

 

 

Monsieur Sifaoui,

J’ai appris que vous alliez débattre ce jour avec Monsieur Raynaud, auteur du livre « 11-Septembre : Les Vérités cachées ».

Je suis enseignant-chercheur, au Laboratoire de Mécanique et Génie Civil de l’Université de Montpellier II, Unité Mixte de Recherche CNRS, agrégé de génie civil option structures et ouvrages. Cela fait plus de 15 ans que je fais du calcul de structures…

Je dois vous dire que tout ce qui est avancé sur le plan technique pour soutenir les fameuses théories du complot sont des affabulations grotesques pour tout spécialiste ayant un minimum de connaissances en génie civil…

Vous trouverez sur mon site www.bastison.net une critique détaillée du livre de Monsieur Raynaud qui n’a fait que reprendre à son compte ces assertions mensongères sans aucun esprit critique… Résultat : un livre totalement inepte sur le plan scientifique !

Contrairement à ce qui est affirmé avec un aplomb incroyable, aucun scientifique du domaine (français ou étranger) ne peut remettre en cause de manière aussi insensée les conclusions établies par l’ensemble de la communauté.

C’est tout simplement une question de sérieux et de crédibilité


Veuillez agréer, Monsieur Sifaoui, mes respectueuses salutations.


Jérôme Quirant


 

 

Le débat en vidéo

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Reopen fait peau neuve...

Pour commémorer à sa façon le huitième anniversaire des attentats, l'association Reopen a choisi de réorganiser son site (très réussi) et ajouter de nouvelles rubriques.

 

Parmi elles, "les fondamentaux du 11 septembre", 13 points censés être irréfutables et accablants...

 

 

 

Prenons-en un, le point 5 par exemple... Cet élément n'est pas technique, ce qui permettra à chacun de comprendre sans difficulté...

 

 

 

 

Nous allons voir que la présentation des faits est pour le moins... biaisée !

 

 

Reprenons donc l'intégralité du texte :

 

Les noms des pirates de l’air furent progressivement fournis au public entre le 11 et le 27 septembre 2001, date à laquelle la liste fut finalisée et est restée depuis inchangée (1). Le FBI a prétendu s’être principalement appuyé sur les listes de passagers fournies par les compagnies aériennes (2), seul document à valeur juridique permettant de prouver la présence d’un passager dans un avion.

Pourtant, ni listes authentifiées, ni cartes d’embarquement, n’ont à ce jour jamais été rendues publiques par l’administration américaine. Différentes listes ont été présentées, mais soit elles n’incluaient pas les noms des présumés pirates, soit elles avaient été produites a posteriori (3) et ne pouvaient être authentifiées. Notons également que la liste des pirates fut modifiée sans explication par le FBI à quatre reprises entre le 13 et le 27 septembre 2001 (CNN, 13/09/01 ; Washington Post, 16/09/01), ce qui n’aurait pas été possible si des documents authentiques uniques avaient été utilisés.

 

FAUX, non seulement les listes ont été publiées mais aussi authentifiés... Tout est expliqué ici, pour qui veut bien prendre la peine de lire.

Si les listes ont été révisées plusieurs fois, c'est que l'orthographe des noms et les dates de naissances n'étaient pas sures. L'explication a justement été donnée par le FBI ! (cf. Zéro Pointé Pocket, Point 88 à 90)

 

De plus, les autorités n’ont jamais cherché à effectuer des analyses ADN sur les corps présumés des preneurs d’otages des vols AA77 (Pentagone) et UA93 (Pennsylvanie), supposant sans le démontrer que les corps non identifiés étaient les leurs (4) (CBS news, 17/08/02). Quelques images de vidéosurveillance de l’embarquement de Atta et Alomari, deux des présumés pirates de l’air du vol AA11, furent rendues publiques ; mais ces images proviennent de l’aéroport de Portland et non pas de celui de Boston d’où décolla le vol AA11 qui s’écrasera sur la tour nord du WTC (Federal Bureau of Investigation, 14/10/01).

 

FAUX. Sur la scène de crime du Pentagone, le FBI a identifié les restes de Hanjour (reste humain N° 132A) , Moqed (868), de même que deux hommes (dont un inconnu) issus d'une même fratrie : Salem (318 et 1066) et Nawaf Al-Hazmi (par déduction 132 et 1324)...

Si les vidéos d'embarquement de Atta et Al Omari, n'ont été fournies que pour Portland, certaines sont disponibles pour d'autres pirates de l'air. Notamment pour le vol 77, voir en bas de cette page.

 

Les seules preuves à charges authentifiées présentées furent des passeports et divers documents d’identités mystérieusement retrouvés en relativement bon état au pied du World Trade Center après avoir traversé le brasier qui y régnait, ainsi que sur le site du crash du vol 93 en Pennsylvanie alors qu'aucun débris identifiable de l’avion n’y fut trouvé (Pittsburghlive, 11/09/02).

 

FAUX. Le passeport retrouvé au pied du WTC n'a pas traversé de brasier et il a été trouvé avant les effondrements. Comme beaucoup d'éléments des avions (un train d'atterrissage, un gros morceau de la carlingue, etc...) il a traversé la tour avant que la boule de feu ne se développe. (cf. Zéro Pointé Pocket, Point 91)

Retrouver des effets personnels ou des pièces d'identités dans un crash n'a d'ailleurs rien d'exceptionnel, comme on a pu le voir récemment dans le crash d'un avion iranien 15 juillet 2009 (voir la page Shanksville).

 

De nombreux indices furent aussi opportunément retrouvés pendant l’enquête, ce qui inspira ce commentaire de la part d’un anonyme haut fonctionnaire des services de renseignement : « Quelles que soient les traces qui restèrent, elles furent laissées délibérément afin que le FBI les suive. » (New Yorker, 8/10/01) (voir la liste exhaustive et sourcée des indices laissés par les pirates).

 

Les pirates devaient donc brûler leurs lieux de résidence pour ne laisser aucun indice et ainsi attirer l'attention ????

 

Par ailleurs, dans les mois qui ont suivi le 11-Septembre, plusieurs médias rapportèrent que certains pirates de l’air présumés étaient encore en vie dans divers pays arabes ! (New York Times, 16/09//01 ; Los Angeles Times, 21/09/01 ; Daily Telegraph, 23/09/01 ; BBC, 23/09/01). Ainsi, cinq d’entre eux seraient encore vivants (5). De plus, la famille d’un sixième pirate présumé (6) assura au FBI qu’il ne ressemblait pas à la prétendue photo de lui qui fut rendue publique (Washington Post, 25/09/01). Des doubles identités et des vols de passeport furent proposés pour expliquer ces contradictions (Arab News, 17/09/01 ; Los Angeles Times, 21/09/01), mais des coïncidences troublantes (7) et l'absence d’enquête approfondie laissent encore de nombreux observateurs sceptiques (lire la chronologie détaillée et sourcée des preuves de vie de certains pirates).

 

FAUX. Ce n'étaient que des homonymes trouvés par les journalistes avant que le FBI ne donne la liste définitive corrigée le 27/09/2001 (cf. Zéro Pointé Pocket, Point 88). Il n'y a aucune preuve de vie de ces pirates, d'ailleurs, beaucoup ont revendiqué leur action dans des vidéos posthumes fournies par Al Qaida dans les mois et années suivant les attentats.

Des détails ici, avec la liste complète des pirates de l'air prétendus fallacieusement encore en vie... Les vidéos de revendication sont aussi rassemblées ...

 

Ces incohérences se sont trouvées renforcées par le comportement très suspect et contraire aux préceptes de l’Islam radical de plusieurs pirates de l’air présumés. En effet, certains d’entre eux se révélèrent être des adeptes du jeu, consommateurs d’alcool (New York Times, 13/09/01) et de drogues (Charlotte Sun, 14/09/01), ainsi que des amateurs de bars à danseuses (Wall Street Journal, 16/10/01) et de prostituées (Boston Globe, 10/10/01). De plus, au moins cinq d’entre eux sembleraient avoir été entraînés sur des bases militaires américaines (Newsweek, 15/09/01).

 

FAUX. C'était encore des quasi-homonymes (cf. Zéro Pointé Pocket, Point 92 et 107). Par ailleurs, leur rôle n'était-il pas, avant tout, de se fondre dans la population pour ne pas se faire repérer ?

 

Concernant Hani Hanjour, le pilote présumé du vol AA77 s’étant écrasé sur le Pentagone, ses instructeurs à Phoenix le déclarèrent inapte au pilotage (NewsDay, 23/09/01 ; New York Times, 04/05/02) et refusèrent de lui valider son brevet de pilote. Il est cependant accusé par la Commission d’enquête d’avoir effectué avec un Boeing 757 un plongeon en vrille de plus de deux mille mètres se terminant par un vol en rase-mottes à 850 km/h sur plusieurs centaines de mètres vers le Pentagone, manœuvre décrite comme quasi impossible par des pilotes chevronnés (Washington Post, 11/09/01 ; CNN, 12/09/01 ; Libération, 14/09/01).

 

FAUX. Cela a été expliqué maintes fois... Encore des éléments qui datent d'une poignée de jours après les évênements mais qui n'ont jamais été confirmés. L'instructeur de Hanjour, Marcel Bernard, a même dit (paradoxalement dans un film conspirationniste, Loose Change) que Hanjour était :"très calme, dans la moyenne des pilotes... il ne fait aucun doute que, une fois que [l’avion détourné] aurait décollé, il aurait été en mesure de diriger l’avion vers un bâtiment et de le frapper". Lire aussi ceci.

 

 

Compte tenu des éléments ci-dessus, il est difficile de comprendre comment la Commission d’enquête a pu considérer l’identité des auteurs des attentats et leur supposée appartenance à Al-Quaida et à l’islam radical comme des faits établis ne nécessitant aucune investigation supplémentaire !
La question se pose donc : qui sont les auteurs des attentats du 11 Septembre ?

 

 

Lorsqu'on lit cela, la seule question à se poser : est-ce que Reopen nous prend vraiment pour des imbéciles ???

 

 

 

 

EDITION DU 13/09/2009

 

Disparu !!!... Suite à la parution de cette rubrique, un vent de panique a soufflé chez Reopen ! Le document n'a malgré tout été sorti qu'au bout de 4 ou 5 jours. Il est désormais en cours de réécriture.


Pour faire bonne mesure, je conseille l'étude attentive de cette vidéo qui pourrait également servir pour les billets sur Ben Laden.

 

Bon courage...

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Malterre enquêteur à charge ?...

C'est ce qu'affirment en tout cas Zorg et Aldwinn, deux internautes membres de l'association Reopen.

 

Ils ont réalisé une vidéo censée démonter que le documentaire réalisé par Stéphane Malterre en 2008 pour Jeudi Investigation (Canal +) est une enquête à charge, biaisée et mensongère.

 

 

 

Nous allons voir que leur analyse utilise à n'en plus finir les astuces de montage et une présentation des éléments biaisée qu'eux-mêmes dénoncent, sans parler des erreurs factuelles invraisemblables qui sont colportées dans le document...

 

L'analyse des deux internautes se décompose en cinq parties que je prendrai dans l'ordre.

 

 

 

Chapitre 1 : Les rumeurs

 

Dans cette partie, Zorg et Aldwinn contestent la présentation qui est faite par Malterre suggérant que le film Loose Change est essentiellement basé sur un assemblage de rumeurs.
Il est hélas peu discutable que le film Loose Change n'apporte aucun élément probant, juste des témoignages imprécis ou qui ne démontrent rien, et des analyses de vidéos très orientées. Si tout cela avait une quelconque valeur, il y a bien longtemps que la justice se serait emparée de l'affaire !! Certains ont essayé de présenter ces éléments devant un tribunal... cela n'a jamais été couronné de succès.

 

Ce qu'il faut surtout noter c'est l'acharnement des deux auteurs à dénoncer les procédés de montage et de rhétorique. Nous allons voir qu'en l'occurrence, l'Hôpital se moque de la Charité...

 

 

Chapitre 2 : Les experts

 

Dans ce chapitre, Zorg et Aldwinn remettent en cause l'analyse faite par un expert en démolition contrôlée (Brent Blanchard) qui affirme que les personnes s'y connaissant un minimum dans le domaine ne peuvent croire à ce procédé pour les tours du WTC.

 

Pour démontrer que cette affirmation est erronée, ils prennent les déclarations de deux experts qui ont été faites respectivement les 19 et 21 septembre 2001... Autrement dit, à un moment où l'enquête n'avait même pas débuté et où la structure des tours était, manifestement, fort mal connue ! Les auteurs insinuent donc qu'un avis pris de façon informelle, sans aucun recul ni analyse approfondie, est quelque chose qui aurait autant de valeur qu'un rapport de 10000 pages, fruit de plusieurs années d'enquête...

Le plus fort, c'est qu'ils s'étonnent que dès qu'il a appris qu'aucune bombe n'avait explosé, M. Hamburger a dit "j'étais très surpris". Comme c'est indiqué dans la vidéo, M. Hamburger faisait parti de la première enquête. Cela veut donc dire que l'hypothèse de la démolition par des explosifs était bien une hypothèse de départ, mais l'absence de détonations caractéristiques sur les bandes-son a permis aux enquêteurs de lever complètement cette hypothèse. Le fait que M. Hamburger ait été surpris n'est bien sûr pas une preuve de quoi que ce soit... La science n'est pas qu'une question de bon sens, sinon Einstein serait un illuminé... Après analyse, ces deux experts ne soutiennent absolument pas la thèse conspirationniste et c'est ce qu'il faut retenir, contrairement à ce qu'essayent de faire passer habilement les auteurs comme message. D'autre part, s'ils pensent que M. Hamburger est un incompétent ou un menteur, il faut avoir le courage de l'affirmer clairement.

 

Ensuite, prétendre que plus de 700 ingénieurs et architectes ayant signé la pétition de Gage sont habilités à fournir un avis circonstancié sur la question est totalement fallacieux puisque, sans même parler des architectes qui ne calculent jamais ces bâtiments, une infime partie seulement des ingénieurs présentés sont spécialisés dans le calcul de structures... Ingénieurs en informatique, agronomie, hydrologie, électricité, mécanique aéronautique ou automobile, pullulent dans la liste !!! Aucun, à ce jour et à ma connaissance, n'a jamais publié un quelconque article portant sur le calcul de bâtiments.

 

Une présentation biaisée des choses vous dites ?

 

 

Chapitre 3 : L'enquête entravée

 

Les auteurs nous disent ici que les experts chargés de mener les études sur les effondrements n'ont pas eu suffisamment accès aux différents éléments de structure. C'est faux.

 

Il faut savoir que l'acier est le matériau utilisé en construction qui a les plus faibles dispersions en termes de variabilité des performances mécaniques. Cela veut dire qu'il ne sert a rien d'avoir 50 poutres identiques pour caler les modèles.

C'est tellement vrai que de nos jours, dans l'Eurocode 3 qui concerne les structures en acier, le coefficient partiel de sécurité pris pour l'acier certifié NF est 1. Oui 1 !... Cela signifie qu'il n'y a plus de marge de sécurité (au moins à ce niveau) autre que la résistance garantie par le fabricant. A titre de comparaison, sur le bois, c'est 0,77.

 

Il suffisait donc de caractériser les différentes nuances d'acier utilisées sur les quelques éléments de structure pour avoir tout en main afin de réaliser les simulations. Ajoutons que de nombreuses analyses expérimentales ont été menées sur des échantillons prélevés directement sur les poutres. Les différents faciès de rupture ont aussi été minutieusement analysés. Cela a fait l'objet de plusieurs chapitres du rapport final (1-3A à 1-3E) du NIST.

 

Pourquoi Zorg et Aldwinn ne parlent pas de tout cela ?

 

 

Chapitre 4 : Les conclusions du NIST

 

Là, les auteurs accusent clairement les ingénieurs d'incompétence, voire de malhonnêteté ! 3 points sont censés le démontrer...

 

1) Les planchers

Ces planchers ont beaucoup fait fantasmer, surtout après la fameuse théorie du 'pancake' qui décrivait l'effondrement comme un empilement successif des différents niveaux.

Le NIST a alors réalisé des maquettes reconstituant ces planchers à échelle 1, pour caler ses modèles. C'est détaillé dans le rapport 1-6B. Les auteurs s'étonnent que ces planchers n'aient pas cédé, ils oublient de préciser trois choses :

- d'abord les planchers réalisés étaient de deux à presque quatre fois plus courts que les planchers réels, tout simplement pour des problèmes de taille des centres d'essais,

- ensuite les conditions de bord n'étaient pas les mêmes puisqu'on a vu clairement sur les vidéos les supports de ces planchers entrer en flambement (cintrage).

- enfin, les fours recréaient une ambiance qui est très différente des conditions réelles régnant dans les tours.

 

Donc, dire "le fait que ces planchers ne se soient pas effondrés au bout de deux heures est étonnant" montre surtout une grande méconnaissance des protocoles d'essais et de leurs objectifs.

 

2) Analyse de l'acier

L'analyse de l'acier a montré que les éléments étudiés n'ont pas dépassé 250°C pour la majorité et 600°C pour trois d'entre eux...

Effectivement ! Encore faut-il préciser où cet acier étudié ce trouvait !! Les quatre colonnes du noyau central, par exemple, se situaient soit dans des zones peu touchées par les incendies, soit avaient gardé leur protection incendie. Cela explique parfaitement les résultats obtenus.
Les auteurs n'ont-ils pas lu le rapport qu'ils arborent pourtant fièrement dans leur vidéo
?

 

3) Les simulations informatiques

Le plus beau de la démonstration !

Non seulement les auteurs n'y connaissent rien dans le domaine et sortent des propos tronqués des rapports, mais en plus ils reprennent une énormité avancée par Jones. Une de plus me direz-vous pour le bonhomme...

En effet, celui-ci affirme que les tests sur les planchers ont donné une déformation maximale de 8 cm et s'étonne que les simulations, elles, soient allées jusqu'à 1 m... Qu'on se soit même "autorisé" un mètre !
D'abord, on ne s''autorise' rien du tout en termes de flèche de structure dans ce style de calcul : les critères de flèches sont imposés aux états limites de services et pas aux états limites ultimes qui nous intéressent là.
Ensuite, ce sont les critères de rupture des matériaux qui vont permettre de déterminer le moment de la ruine de la structure. Ces critères peuvent être entrés en termes de contrainte ou de déformation du matériau, mais jamais en tout cas par rapport à la flèche de la structure : c'est absurde.
Par ailleurs, j'ai retrouvé le graphique auquel Jones fait référence, et effectivement, au bout de 45 minutes la flèche ne dépasse pas 3 pouces (chapitre 1-6B)... Sauf que le premier incendie a duré 56 minutes et le deuxième 102.

Ce qui a donné expérimentalement des flèches maximales de l'ordre de 15 à 30 centimètres respectivement, pour ces temps d'essai. Malheureusement, comme c'est dit plus haut, les planchers testés étaient 1,7 fois moins longs que les planchers réels. Or, toutes choses égales par ailleurs (et notamment la charge surfacique appliquée) si on double la portée d'une poutre, la flèche est multipliée par... 16 ! En effet selon une formule bien connue des étudiants en DUT première année (f = 5pL^4/(384EI)) la portée intervient dans ce calcul à la puissance 4. Certes, les conditions de bord et le caractère composite du plancher peuvent jouer, mais l'ordre de grandeur permet de remettre un peu les choses à leur place... Sans commentaire donc pour l'étudiant Jones.
Ajoutons que les essais ont été faits avec une protection incendie certes d'épaisseur variable, mais surtout en parfait état, ce qui était surement loin d'être le cas aux étages impactés par les avions.

 

Pour les auteurs de la vidéo, ce n'est guère mieux puisque non seulement ils reprennent ces assertions foireuses mais en plus ils citent de manière trompeuse les propos du professeur Quintière pour accréditer leur thèse. C'est choquant car ce même professeur a produit plusieurs articles sur le sujet qui, même s'ils peuvent diverger sur l'analyse précise des causes des effondrements, n'accréditent pas le moins du monde la thèse de la démolition contrôlée... Il l'a même affirmé avec force plusieurs fois. Toutes les références sont pour qui veut bien prendre la peine de les lire.

 

Les auteurs savent-ils réellement de quoi ils parlent ?

 

 

Chapitre 5 : Les accusations d'antisémitisme

 

N'ayant aucune compétence particulière sur le sujet, je m'abstiendrai de tout commentaire ici.

 

Conclusion

 

Quelques images de Loose Change sont ensuite montrées reprenant les poncifs habituels... sans grand intérêt.

 

 

 

 

 

BILAN DE CETTE ANALYSE

 

Zorg et Aldwinn s'insurgent du manque d'objectivité du document de Stéphane Malterre mais lorsqu'on voit la somme d'erreurs ou contre-vérités techniques colportées, cela fait doucement sourire.

 

J'ajoute que même leur discours est spécieux. Un exemple parmi d'autres : ils parlent, et ce à plusieurs reprises, d'un effondrement "quasiment à la vitesse de la chute libre". Or, pour la tour WTC1, il a été montré par des conspirationnistes (!!) que l'accélération moyenne subie par le bloc supérieur était de 69% de celle de la pesanteur...

Je serais curieux de savoir si pour ces deux internautes, un salaire versé à 70 % en fin de mois est "quasiment" la même chose qu'un salaire complet... Si c'est le cas, il vaudrait mieux que leur employeur ne l'apprenne pas !